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J'ai commencé ma réflexion en écrivant de brèves idées me passant par la tête autour de l'espace .

J'en suis venu a réfléchir sur ce qui fait l'espace dans notre vie de tout les jours,ce qui entoure l'espace, le délimite . M'orientant vers la délimitation je me suis naturellement interrogé sur l’extérieur, l'infini , le non délimité physiquement ainsi qu'a l'espace dans l'espace, le mouvant, comme la voiture par exemple. J'en suis venu a la conclusion que nous délimitions, à l'échelle personnelle ce qui est appelé l'espace . En vue d'un projet plastique un autre bon moyen de créer, de fermer et d'inventer l'espace est la vidéo.

Dans une seconde tentative d'écriture j'ai abordé un angle de vue « mécaniste » sur l'espace en m'interrogant sur les éléments déterminant et déterminés d'un espace, naturel ou non , pour enfin l'opposer a un point de vue « finaliste ». Autrement dit, est-ce que tout les micros éléments, les supposés ouvriers de l'espaces travaillent dans l'optique d'une finalité meilleure et qui plus est perceptible sur une courte temporalité ou sont ils seulement dans l'entretien de ce qu’est l'espace participants d'une mécanique dictée par quelque chose d'autre, d'encore plus minime, ou de plus important.

 

Ces facteurs pris en compte je suis sortis avec ma caméra filmer diverses espaces, clos par le cadre ou clos physiquement en essayant de filmer les petites choses, les petites interactions, petits ouvriers formants le décors , agrandissant de plus en plus mon échelle petit a petit pour enfin SAISIR l'espace.

je ne parvint pas a illustrer mon idée de dépars avec le montage de ces rush. on ressent tous inconsciemment que le cadre créer l'espace mais filmer ne fait pas nécessairement réfléchir sur le sujet. les objets furent aussi un problèmes, souvent trop gros et trop inertes pour évoquer mon idée de petit ouvrier imperceptible. Je me suis donc résolu a resserrer encore d'avantage le cadre, pour que cela soit presque énervant et invite a penser la fermeture (pensant aussi par le même coup notre perception habituelle du cadre traditionnel) ainsi qu'a transformer mes objets inertes par de petites particules mouvantes effectuants des figures cycliques, aléatoires ou progressives, imitant mes pensées originelles,tout en essayant de me rapprocher des travaux de John Horton Conway et de ses passionnés.

 

Mon résulta manquait d'une ambiance que j'ai insufflée avec le son, trafiqué pour le monde que j'essaie de construire et pour apporter une nouvelle dimension, mais je me demande encore si il n'enlève pas plus qu'il n'apporte à la vidéo finale.

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